Les 400 Coups
Jeux de manipulations, secrets bien gardés et coups bas : Richard se retrouve au centre d’un complot où chacun joue double jeu. Entre pièges, provocations et faux-semblants, il découvre que dans cette partie… personne n’est vraiment innocent.
Écrite par Aramis Khalfan et mise en scène par Jan Debski.
Écrite par Aramis Khalfan et mise en scène par Jan Debski.
Plongée au cœur d’un monde où les apparences trompent, Les 400 Coups explore la mécanique subtile des manipulations et des faux-semblants. Dans cet univers, les relations humaines sont tissées de secrets, d’alliances fragiles et de trahisons inattendues. Chaque personnage avance masqué, prisonnier de ses propres contradictions, et entraîne le spectateur dans un jeu d’ombres où vérité et mensonge s’entrelacent sans cesse.
Au centre de cette toile complexe se trouve Richard, personnage charismatique mais vulnérable, pris dans l’étau d’un complot qui le dépasse. Entre confidences murmurées, pièges habilement tendus et provocations calculées, il découvre que personne n’est vraiment ce qu’il prétend être. Dans cette partie grandeur nature, les règles semblent s’écrire au fur et à mesure, dictées par les ambitions, les blessures et les désirs inavoués de chacun.
L’univers de la pièce oscille ainsi entre thriller psychologique et drame intime. Les dialogues incisifs et les silences lourds de sens révèlent des personnages en perpétuel équilibre entre loyauté et trahison, compassion et cruauté. La mise en scène de Jan Debski accentue cette tension, créant un espace clos, presque oppressant, où chaque regard et chaque geste deviennent des armes.
Les 400 Coups n’est pas seulement une intrigue de pouvoir et de complot : c’est aussi une réflexion sur la fragilité de nos certitudes et la part d’ombre qui sommeille en chacun de nous. Le spectateur est invité à douter, à se laisser surprendre, et à questionner sa propre perception de la vérité.
Distribution : Paula Isiegas, Joel Gosset, Annick Cornette, Mounir Tinani, Aramis Khalfan
Voix off : Natalie Gilbert